Le sens du service de Christian Cormier

 

Membre du Conseil d’administration du RDÉE Canada, Christian Cormier se lève chaque matin, à Edmonton, avec le désir de défendre les droits de la communauté francophone. Avocat de profession, il est également réserviste dans les forces armées canadiennes depuis 2022.

Inquiet de l’actualité, M. Cormier a voulu s’engager dans la marine en réponse à la dégradation de l’harmonie internationale.

« Sur le plan géopolitique, il y a beaucoup de choses qui ont changé ces dernières années et pour moi, c’était une manière de participer, de faire ma part, pour essayer d’améliorer les choses », raconte celui dont l’arrière-grand-père a servi le Canada lors des deux guerres mondiales.

Poursuivant le chemin de son ancêtre, Christian Cormier valorise l’enseignement reçu en tant que réserviste en soutien aux forces régulières. « Il y a beaucoup de formations théoriques pour apprendre les métiers de la marine comme apprendre la navigation pour les officiers ou différents corps de métier comme l’entretien, la réparation des moteurs, l’utilisation des équipements de communication. Il y a aussi le maniement d’armes et les premiers soins qui sont plus liés au combat », explique-t-il. « C’est peu compris dans la population, mais à travers les forces armées, les gens peuvent acquérir un grand nombre de connaissances et de compétences qui vont leur servir dans une autre carrière. Pour les réservistes, ils peuvent déjà les utiliser car ils ont un emploi ».

Originaire du Québec, M. Cormier a choisi de s’établir en Alberta après une longue période à Londres puis à Singapour. « Je cherchais où me relocaliser et vu que ça faisait longtemps que je n’avais pas fait de ski, je me suis dit que j’allais aller voir à Calgary. Je me suis dit que je pourrais y rester pour deux saisons de ski, puis j’y ai rencontré mon épouse », se souvient-il.

Christian Cormier a trouvé sa place dans l’ouest canadien. « J’aime beaucoup l’Alberta. Sur le plan géographique, c’est une région magnifique, pour ceux qui aiment le plein air, il y a beaucoup de possibilités. C’est une population qui est très jeune, qui est très entreprenante » affirme Maître Cormier.

Arrivé dans les Prairies, il a pu très rapidement établir des liens avec la communauté francophone. « Il y a beaucoup de sang neuf. Il y a aussi une prise de conscience que la communauté francophone est importante et contribue très positivement à la province », se réjouit-il.

Christian Cormier cherche aujourd’hui à défendre les droits de sa communauté à accéder à des services en français. « L’accès demeure difficile. Le droit est compliqué même dans sa langue maternelle, alors on peut imaginer que si on doit faire appel à quelqu’un qui ne parle pas notre langue pour des services aussi complexes, ça peut créer des problèmes et mettre ces gens dans une situation de désavantage », explique l’avocat.

Bien que les défis soient nombreux pour la communauté, il se dit optimiste pour l’avenir des services destinés à cette dernière. « Plus il y a de jeunes qui s’installent, plus il y a une demande pour ces services et ensuite suit l’offre », conclût-il.

 

 

 

 

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