Immigrer avec sa passion dans sa valise

 

Immigrer au Canada en pleine pandémie de COVID-19 n’était pas de tout repos pour l’ostéopathe française Patricia Ropert. Domiciliée à Vancouver, cette franco-canadienne est la propriétaire de la clinique Wholistic osteopathy and wellness depuis janvier 2024. « Nous sommes deux ostéopathes, deux acupuncteurs et une instructrice de pilates qui parlent français. On travaille beaucoup avec des sportifs », décrit-elle.

Après avoir travaillé plusieurs années dans des cliniques, l’entrepreneure a décidé qu’elle était prête pour de nouveaux défis, notamment dans les domaines du marketing, des opérations, de la finance et d’autres aspects de l’entreprise. « Une chance que j’avais le soutien de la Société de développement économique de la Colombie-Britannique (SDECB) ! », clame-t-elle.

Informée sur l’existence de la SDECB, un membre du RDÉE Canada, par des proches, Patricia Ropert a fait appel à de l’aide pour la première fois de sa vie. Une expérience qu’elle ne regrette absolument pas après avoir suivi des séances de coaching entrepreneurial.

« J’arrive avec des problèmes comme celui de traiter avec la ville de Vancouver pour les licences commerciales, jusqu’à poster une annonce pour recruter des thérapeutes ; le champ d’action est vraiment hyper large », explique-t-elle.

La principale intéressée a également eu recours à des services de mentorat où elle a pu bénéficier de l’expérience de professionnels. « J’ai choisi des gens qui n’avaient pas le même business que moi pour avoir un regard extérieur, des gens avec beaucoup d’employés ou même des anciens dirigeants de grandes entreprises. J’ai beaucoup appris sur moi-même et sur ce sur quoi je dois travailler. Je compte refaire appel à leurs services », lance-t-elle, réjouie.

En plus des services offerts par la SDECB, Patricia Ropert a trouvé un environnement réconfortant pour une entrepreneure francophone en situation minoritaire. « Arriver à se retrouver dans cet organisme où tout le monde est francophone, franchement c’est une bouffée d’oxygène », résume-t-elle.

Grande amatrice des Jeux olympiques, elle prend notamment plaisir à regarder les compétitions équestres de saut d’obstacles. « Je repense à 1988 avec la médaille d’or du français Pierre Durand à Séoul. J’avais 14 ans, je m’étais levée, j’étais la seule debout, je le revois encore sauter le dernier obstacle », se souvient-elle.

L’ostéopathe prévoit même que la tenue de cet événement sportif d’une immense envergure sera bénéfique pour ses affaires. « On va avoir des blessures. Les gens se remettent à faire du sport et ne sont pas toujours très préparés, c’était pareil lors de Roland Garros », conclut-elle.

 

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